En annonçant le renforcement des forces françaises en Méditerranée orientale le 12 août dernier, le Président français affirmait souhaiter «un dialogue apaisé entre pays voisins et alliés au sein de l'OTAN». Ce qui ne semble pas gagné: 48h plus tard, ce vendredi 14, et après de multiples piques d’Erdogan, le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu a accusé la France de se comporter «comme un caïd».
Pourtant, dans les faits, Paris ne renforce sa présence que par deux Rafales, un porte-hélicoptère et une frégate, pour se tenir aux côtés d’Athènes dans ses différends maritimes avec Ankara, ces deux ennemis historiques s’étant lancés dans une course aux hydrocarbures. De quoi accroître les tensions dans la région.
Seule face à ses concurrents, et insatisfaite des limites de sa zone économique exclusive, la Turquie d’Erdogan a entrepris, moins d’un mois après une précédente exploration, une nouvelle opération de recherche dans l’espace maritime grec. Un accrochage aurait eu lieu entre deux navires grec et turc le 12 août. L’escalade continue donc, et la France prend les devants pour faire pour faire réagir ses alliés, notamment européens.
Plus d’explications dans ce nouveau Désalliances en bref.