Un laboratoire aux États-Unis, financé par le contribuable, a envoyé ses employés dans une résidence à Santa Fe (Nouveau-Mexique) pour y suivre une formation obligatoire basée sur le «racisme, sexisme et l’homophobie» des hommes blancs, a dénoncé Christopher Rufo, directeur du centre sur la richesse et la pauvreté au Discovery Institute.
«Le premier laboratoire de recherche nucléaire du gouvernement fédéral a organisé un camp de rééducation de trois jours pour les “hommes blancs“ dans le but de mettre en lumière leur “privilège blanc“ et de déconstruire la “culture de l’homme blanc“», a-t-il lancé sur Twitter, avant d’étayer son propos à l’aide de plusieurs documents.
Dans un premier temps, les instructeurs ont demandé aux participants d’exprimer les concepts qu’évoquait pour eux la culture de l’homme blanc. Des mots comme «suprémaciste blanc», «KKK», «privilégié» ou encore «tueries de masse» ont été écrits sur un tableau.
Dans un rapport de ce séminaire révélé par M.Rufo, les formateurs insistent particulièrement sur le fait que les hommes blancs doivent «travailler dur pour comprendre» les concepts de «privilège blanc», «privilège d’homme» et «privilège d’hétérosexuel». Il leur était également demandé d’exposer «les racines de la culture masculine blanche» comme l’individualisme, l’attitude positive, le travail acharné et la recherche du succès.
S’excuser auprès des femmes et des minorités
Ils leur ont ensuite fait comprendre que ces «idéaux» étaient particulièrement «dévastateurs» pour les minorités et les femmes, car ils conduisaient intrinsèquement à «une qualité de vie plus basse à la maison et au travail, une espérance de vie réduite, des relations improductives et un stress élevé». Lors d’une des sessions, ils ont répété des affirmations selon lesquelles ils sont complices du «système des hommes blancs».
Au terme des trois jours de la formation, les participants ont dû écrire des lettres destinées aux femmes et aux minorités dans lesquelles ils décrivent leur expérience et s’excusent pour avoir participé à une culture toxique créée et encouragée par le privilège des hommes blancs.
«Fière de sa diversité»
Contacté par le média américain Blaze, qui a repéré la publication Twitter, l’entreprise Sandia National Laboratories a répondu qu’elle était «fière de sa diversité», mais n’a pas confirmé si ses employés ont participé ou non à cet événement. «L'inclusion et la diversité sont des éléments déterminants de la culture de Sandia National Laboratories, qui accueille de multiples perspectives et promeut différents styles de travail», a assuré un porte-parole.