Jeudi 13 août, Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord de paix entre Israël et les Émirats arabes unis négocié sous les auspices des États-Unis. Alors que l’Autorité palestinienne dénonce une «trahison», des sources américaines annoncent que trois autres pays arabes suivront «bientôt l’exemple des Émirats arabes unis», rapporte ce vendredi le site d’information israélien arabophone Makan.org.
«Des sources informées à Washington ont affirmé que Bahreïn, le Sultanat d'Oman et le Soudan allaient également bientôt franchir cette étape [d’un accord de paix, ndlr] et normaliseront leurs relations avec Israël», informe le média, précisant que «ces sources sont convaincues que Bahreïn et le Sultanat d’Oman allaient annoncer un accord de paix très prochainement».
Le Président américain a déclaré jeudi qu'il «pensait que les Palestiniens rechercheraient la paix lorsqu'ils verront davantage de pays arabes conclure des accords de paix avec Israël».
Un «accord de paix historique»
Dans un tweet, Donald Trump qualifie de «percée spectaculaire» l’accord de paix signé entre Tel-Aviv et Abou Dhabi.
Il explique que cet «accord de paix historique» a été conclu pour mettre fin à la poursuite de l'annexion de territoires palestiniens par Israël.
Selon des responsables de la Maison-Blanche, conformément aux clauses de cet accord, Israël s’engage à suspendre l’extension de sa souveraineté sur plusieurs secteurs de la Cisjordanie dont il évoquait l'annexion. Les deux pays se sont également entendus pour coopérer dans divers domaines en vue d’établir des relations bilatérales normalisées.
De son côté, le porte-parole du président de l’Autorité palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a fermement condamné cet accord, le qualifiant de «trahison». L'Autorité palestinienne a rappelé son ambassadeur aux Émirats arabes unis.
Enfin, il a appelé les pays arabes à «ne pas suivre l'exemple émirati» et à ne pas céder à la «pression américaine».