Selon les données officielles du ministère biélorusse de l’Intérieur, environ 700 personnes ont été placées en détention au cours de la dernière journée pour avoir participé à des manifestations non autorisées.
Plus d'une centaine de policiers ont été blessés lors des émeutes, a indiqué le ministère de l'Intérieur de la République biélorusse.
«Les émeutes dans le pays ont perdu en nombre de gens, mais le niveau d'agression contre les membres des forces de l'ordre reste élevé. Au total, à la suite des actions illégales des citoyens du 9 au 13 août, 103 agents des forces de l'ordre ont été blessés dont 28 hospitalisés», a déclaré le service de presse du ministère sur une chaîne Telegram.
Chaînes humaines de solidarité
Les automobilistes, dont les conducteurs des transports en commun, klaxonnent et les piétons applaudissent en leur honneur, certains passants s'arrêtant aussi pour exprimer leur gratitude.
Actions de la police
Les forces de l’ordre ont commencé à jeter des uniformes dans des poubelles, expliquant qu'elles avaient honte des actions de leurs collègues et des autorités lors de la dispersion des rassemblements. Plusieurs policiers ont partagé une vidéo en ligne:
Manifestations en Biélorussie
Les manifestations se poursuivent pour le quatrième jour. La population est mécontente des résultats du vote présidentiel du 9 août, où, selon la commission électorale, le chef de l'État sortant, Alexandre Loukachenko, a gagné avec plus de 80% des votes.
La capitale est devenue le principal théâtre des tensions: les manifestants érigent des barricades et refusent de se disperser. Les forces de l’ordre ont recours à des canons à eau, des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc. Une personne est décédée, environ 6.000 ont été arrêtées.