Alors que la canicule ne cesse de sévir dans plusieurs pays européens, le National Bureau of Economic Research, un organisme privé américain consacré aux sciences économiques, prédit dans une récente étude que vers 2100 les températures élevées pourraient engendrer un taux de mortalité supérieur à celui des maladies infectieuses.
L’étude est basée sur les données relatives à la mortalité dans 41 pays, recueillies indépendamment. Elles couvrent les résultats de mortalité pour 55% de la population mondiale. Une vaste base de statistiques environnementales a également été analysée.
Pas le même impact sur tous les pays
La différence est d’autant plus frappante quand il s’agit du clivage climatique. Alors que les pays du sud souffriront du réchauffement climatique, ceux du nord vont en bénéficier. «Par exemple, d'ici 2100, nous prévoyons que le changement climatique cause des dommages annuels équivalant à environ 160 décès supplémentaires pour 100.000 habitants à Accra, au Ghana», indique l’étude avant de préciser qu’à Oslo, en Norvège, environ 230 vies seront sauvées chaque année.