Moscou commente la situation en Biélorussie

Commentant les résultats de la présidentielle en Biélorussie, la diplomatie russe a salué les efforts des autorités qui ont empêché l’escalade de la situation dans le pays après la fermeture des bureaux de vote.
Sputnik

Le ministère russe des Affaires étrangères a réagi dans un communiqué aux derniers événements en Biélorussie où des émeutes ont eu lieu après que le Président Alexandre Loukachenko a été reconduit à la tête du pays à l’issue des élections du 9 août.

Les manifestants délogés du centre de Minsk, des affrontements se poursuivent

«Moscou a suivi de près le déroulement des événements au cours de la campagne présidentiel en Biélorussie. Malgré les efforts de certaines personnes pour organiser des manifestations de masse après la fermeture des bureaux de vote, les autorités ont réussi à empêcher l’escalade de la situation», a-t-il été indiqué.

La diplomatie russe a tout de même regretté les incidents dont ont fait l’objet des journalistes russes qui couvraient la présidentielle. Ayant appelé les journalistes russes en Biélorussie à respecter les lois du pays, Moscou a dit espérer que les autorités biélorusses contribueraient à l’amélioration du cadre de travail des journalistes.

Tension en Biélorussie

Dans la nuit du 9 au 10 août, suite à la publication des sondages à la sortie des urnes qui accordaient une victoire écrasante à Alexandre Loukachenko, des tensions ont éclaté à Minsk ainsi que dans d’autres villes de Biélorussie.

Témoignage d'un correspondant de Sputnik arrêté et frappé après les émeutes nocturnes à Minsk

Dans le centre de la capitale, des protestataires ont érigé des barricades. Pour déloger les manifestants, la police a eu recours à du gaz lacrymogène, à des canons à eau et à des grenades assourdissantes.

Des affrontements entre des manifestants et les forces de l’ordre ont continué dans la soirée du lundi 10 août.

Plusieurs journalistes, dont un correspondant de Sputnik à Minsk, ont été malmenés alors qu’ils couvraient l’élection présidentielle ou les tensions qui ont suivie. Le photographe de Sputnik Ilia Pitalev, qui se trouve actuellement à Minsk, ne répond pas depuis plus de cinq heures.

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