De nouveaux détails révélés sur l’atterrissage meurtrier d’un Boeing 737 en Inde

Comme l’indique Times of India, citant un site de suivi des avions en vol et des responsables du contrôle du trafic aérien, les pilotes du Boeing d’Air India qui s’est disloqué sur la piste, faisant 18 morts et plus de 100 blessés, avaient tenté à deux reprises, en vain, d'atterrir avant l'accident.
Sputnik

Ce 7 août, lors de l’atterrissage, le Boeing 737 de la compagnie Air India Express, un vol spécial venu de Dubaï pour rapatrier des Indiens coincés à l'étranger par la pandémie, a dépassé la piste de l'aéroport indien de Kozhikode, dévalé une pente raide et s'est disloqué. Selon le journal Times of India qui se réfère à un site de suivi des avions en vol et à des responsables du contrôle du trafic aérien, les pilotes avaient tenté à deux reprises d'atterrir avant l'accident.

«Initialement la piste 28 a été utilisée, mais lors de la première tentative d'atterrissage le pilote n'a pas pu la voir et a demandé la piste 10», a déclaré un responsable du contrôle du trafic aérien en Inde.

Il a également noté qu’il pleuvait, la visibilité au moment de l'atterrissage de l'avion était de 2.000 mètres.

Les boîtes noires retrouvées

Dans la nuit du 7 au 8 août, les sauveteurs ont trouvé les enregistreurs de vol du Boeing 737, a rapporté le Hindustan Times.

Ce qui a dérapé avant la dislocation du Boeing d'Air India, selon un employé de l'aéroport de Calicut
«L'enregistreur numérique des données de vol et l'enregistreur vocal du cockpit qui ont été retirés de l'avion par le Bureau d'enquête sur les accidents d'aviation, seront transportés à Delhi pour une étude plus approfondie», informe le journal.

Le nez de l'avion projeté à 20 mètres

Au moins 18 personnes ont été tuées et plus de 120 blessées lorsqu'un avion de ligne de la compagnie Air India Express a quitté la piste et s'est brisé en deux, ont indiqué samedi des responsables. L'avion transportait 190 personnes, équipage inclus, selon le dernier bilan des autorités.

L'impact a été si brutal que le nez de l'avion s'est retrouvé projeté à 20 mètres du reste de l'appareil.

«Le carburant s'est répandu, c'est un miracle que l'avion n'ait pas pris feu. Le bilan aurait pu être bien pire», a déclaré un responsable des secours sur place, cité par l’AFP.

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