Le jeune artiste et activiste tunisien Mohamed Gharbi «a été surpris par une visite de la police» de la ville de Tebourba, dans le nord-est du pays, à cause d’un graffiti du Président irakien défunt Saddam Hussein. Il l’avait réalisé sur un mur extérieur de sa maison. Selon les policiers, un inconnu a déposé plainte contre lui à cause de ce graffiti, écrit M.Gharbi sur sa page Facebook.
«J’ai toujours estimé qu’il relevait de la responsabilité des policiers de faire leur travail de surveillance, mais de là à se déplacer pour un graffiti alors qu’il y a d’autres questions qui méritent la peine qu’ils se sont donnée. Honnêtement, j’ai peur qu’on soit en train de revenir au carré des restrictions des libertés individuelles», explique l’artiste.
Enfin, l’activiste fait part de son intention de se rendre lundi prochain au commissariat de police pour essayer de connaître l’identité du plaignant.