Arrivé à Beyrouth le 6 août, Emmanuel Macron a déclaré que «si des réformes ne sont pas faites, le Liban continuera de s’enfoncer».
Le Président français est arrivé dans la capitale libanaise en fin de matinée pour la première visite d'un dirigeant étranger depuis les explosions qui ont fait au moins 145 morts et 5.000 blessés selon le dernier bilan disponible.
«Le Liban n'est pas seul», a écrit le Président dans un tweet à son arrivée à Beyrouth.
Dans une allocution qui a suivi son bref entretien avec son homologue libanais Michel Aoun, M.Macron a réitéré son soutien, tout en appelant à des réformes, notamment en matière d'énergie, de marchés publics et de lutte contre la corruption. «Aujourd'hui, la priorité c'est l'aide, le soutien à la population, sans condition. Mais il y a l'exigence que la France porte depuis des mois, des années, de réformes indispensables dans certains secteurs», a-t-il souligné.
«Si ces réformes ne sont pas faites, le Liban continuera de s'enfoncer», a-t-il déclaré.
Il a également souhaité avoir un nécessaire «dialogue de vérité» avec la classe politique libanaise.
Une aide internationale
Le chef de l'État français a annoncé vouloir «organiser l'aide internationale» sur le terrain pour le Liban dont la capitale a été partiellement dévastée par les explosions.
«Nous aiderons à organiser dans les prochains jours des soutiens supplémentaires au niveau français, au niveau européen», a-t-il promis.