L’ex-commandant de la 2e région militaire algérienne a-t-il fui le pays? Les précisions du ministère de la Défense

Le ministère algérien de la Défense dément dans communiqué dont Sputnik s’est procuré une copie les informations rapportées par Algérie Part qui avançait que le général-major Meftah Souab, ancien commandant de la 2e région militaire visé par une enquête judiciaire en Algérie, était en fuite dans un pays d’Europe.
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Le 4 août, le site d’information Algérie Part informait que l’ancien commandant de la 2e région militaire, le général-major Meftah Souab, était rentré en Algérie «après plusieurs mois de fuite en France». «Le général-major Meftah Souab avait refusé […] de revenir en Algérie alors qu’il faisait l’objet d’une enquête approfondie de la justice militaire sur des affaires de contrebande et de trafic de stupéfiants». Dans un communiqué publié ce mercredi 5 août, dont Sputnik a reçu une copie, le ministère algérien de la Défense nationale (MDN) dément «ces allégations véhiculées par [d]es pseudo-journalistes».

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Le même site d’information avait rapporté le 27 juillet que la Russie avait mal reçu le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum en raison de «relations troublantes entretenues récemment entre les services algériens et les services secrets turcs dans le dossier libyen». Une information qualifiée de fake news par des diplomates du pays contactés par Sputnik.

«Ces pseudo-journalistes en état de fuite à l'étranger»

«Certains individus en fuite à l'étranger qui s'adonnent à la désinformation et à la diffamation ont diffusé des informations mensongères conçues dans leur imaginaire prétendant que le général-major Meftah Souab, ancien commandant de la 2e région militaire, était en fuite dans un pays européen et qu'il faisait l'objet de poursuite judiciaire en Algérie», expose la note du ministère de la Défense.

Le ministère «dément catégoriquement ces allégations véhiculées par ces pseudo-journalistes, eux-mêmes poursuivis par la justice algérienne et en état de fuite à l'étranger, qui s'adonnent aux pratiques du chantage et de la désinformation pour induire en erreur et orienter l'opinion publique servant leurs objectifs malsains».

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Algérie Part indique également qu’«après avoir séjourné à Paris, Meftah Souab est parti à Genève pour tester d’autres soins intensifs». Selon le média, il «s’est offert au début du mois de mars dernier des soins très onéreux à la clinique Grangettes de Genève» qu’il «a financé avec son propre argent».

En réaction à ces informations, le ministère souligne que «le général-major Meftah Souab a bénéficié d'une prise en charge par les services de la santé et du social du ministère de la Défense nationale pour des soins médicaux au niveau de l'un des hôpitaux d'un pays européen depuis février 2020 et qu'il n'a jamais quitté cet hôpital pour des soins dans un autre pays jusqu'à son retour en Algérie, hier 04 août 2020, après que ses médecins traitants lui ont préconisé de poursuivre son traitement à l'Hôpital Central de l'Armée "Mohamed Seghir Nekkache" à Aïn Naâdja».

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«Le MDN qui condamne fermement ces pratiques pernicieuses prendra les mesures juridiques adéquates pour poursuivre ces individus en justice», conclut-il dans sa note.

Les relations algéro-russes «plus que jamais au beau fixe»

Des sources diplomatiques ayant suivi de près le déroulement de la visite du chef de la diplomatie algérienne à Moscou ont assuré à Sputnik que les informations rapportées par Algérie Part sont des «mensonges aussi outranciers que vulgaires».

Elles affirment que la rencontre s’est passée dans une ambiance fraternelle et fructueuse pour les deux parties et que «le partenariat stratégique algéro-russe sur tous les plans, tant politique, militaire, diplomatique qu’économique est plus que jamais au beau fixe».

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