Dans la soirée du samedi 1er août, en Floride, la préparation jugée trop lente d’une commande a mené au meurtre d’un employé de Burger King, a relaté le site International Business Times, confirmant une information d’Associated Press. Alors qu’il avait pris ses fonctions depuis à peine quelques jours au sein de l’enseigne américaine, Desmond Armond Joshua Jr., 22 ans, a été abattu sur le parking du restaurant par Kelvis Rodriguez-Tormes, 37 ans.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homicide trouve son origine dans une confrontation entre la victime et une cliente qui était venue commander au drive-in du fast-food. Comme c’était un samedi soir, le lieu était bondé, mais cette dernière s’est impatientée. D’après les témoins, elle est sortie de son véhicule et s’est mise à crier, menaçant de faire venir «son homme».
Afin d’éviter toute confrontation, M. Joshua Jr. lui a remboursé les 40 dollars de commande et lui a demandé de partir. Après avoir quitté la file du drive-in, elle est cependant restée sur le parking. Quelques instants plus tard, son compagnon est arrivé sur les lieux et a défié le serveur de se battre avec lui.
«Tu as deux secondes avant que je te tire dessus»
Un des témoins s’est alors interposé et a séparé les deux hommes. C’est à ce moment que Kelvis Rodriguez-Tormes est retourné à son propre véhicule pour aller chercher une arme. Il s’est alors adressé à l’employé: «Tu as deux secondes avant que je te tire dessus». Sans donner à quiconque la possibilité de réagir, il a tiré, a indiqué le journal.
Tandis que lui et sa petite amie fuyaient les lieux à bord de leur véhicule respectif, Desmond Armond Joshua Jr. a été transporté d’urgence à l’hôpital local où il a succombé à ses blessures. La police a pu retrouver le suspect grâce aux images de vidéosurveillance. Il était déjà connu des services de police et s’était débarrassé de son arme.
D’après le bureau du shérif du comté d’Orange, Kelvis Rodriguez-Tormes est accusé de «meurtre au premier degré avec une arme à feu», de «destruction de preuves» et de «possession d’une arme à feu par un criminel condamné».