Une conductrice de bus giflée à Martigues pour avoir rappelé l’obligation de porter un masque

Menaces de mort à l’encontre des conducteurs, agressions dont une mortelle - depuis que le masque a été rendu obligatoire dans les transports en commun, les incidents du genre s’enchaînent. Le 30 juillet, une conductrice a ainsi été giflée à Martigues par la passagère à qui elle avait rappelé l’obligation d’en porter un.
Sputnik

Le port du masque est de nouveau à l’origine d’une agression: le 30 juillet à Martigues une conductrice de bus a été giflée par une passagère et ce après avoir rappelé à cette dernière la nécessite de porter ce moyen de protection obligatoire dans les transports publics en ces temps de pandémie, rapporte La Provence.

Interpellée, la passagère a été placée en garde à vue puis a été remise en liberté après avoir reçu une convocation pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

Les agressions s’enchaînent

Toujours à Martigues, un autre conducteur de bus a été pris à partie le 13 juillet par plusieurs individus qui lui ont volé une sacoche. Blessé à la tête, il a été hospitalisé. Selon La Provence, les faits se sont produits un peu après 21h alors qu’il regagnait son propre véhicule après son service.

Il demande à un passager de mettre un masque et se fait rouer de coups dans un bus de Saint-Denis
Cette agression est intervenue trois jours après le décès du conducteur de Bayonne, ce père de famille qui a été roué de coups et grièvement blessé à la tête le 5 juillet, alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres.

À Gaillac, une conductrice a en outre reçu en juillet une menace de mort après qu’elle a interdit à un homme de monter dans l'autocar, car il refusait de porter un masque.

Réaction de la présidente de la métropole

Sur sa page Facebook, la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence Martine Vassal a réagi aux faits, exprimant sa solidarité à la conductrice et aux agents des réseaux de transports dans leur ensemble face à ces actes qu’elle a qualifiés d’«intolérables».

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