Alain Soral mis en examen pour «injure» et «provocation» publiques

Interpellé et placé en garde à vue mardi, l’essayiste d’extrême droite Alain Soral a été mis en examen jeudi, en raison notamment de propos tenus sur son site internet Egalite et réconciliation.
Sputnik

L’essayiste d’extrême droite Alain Soral a été mis en examen jeudi, en raison notamment de propos tenus sur son site internet Egalite et réconciliation, a appris l'AFP auprès du parquet de Paris.

Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, avait été interpellé et placé en garde à vue mardi après-midi. Il a été déféré jeudi au tribunal judiciaire de Paris puis présenté à un juge d’instruction.

Alain Soral déféré au tribunal de Paris suite à des propos tenus sur son site
Le magistrat l’a mis en examen pour «provocation publique non suivie d’effet», «injure publique à raison de l’origine ou de l’appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée» et «provocation publique à la haine ou à la violence, à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de l’origine ou de l’appartenance ou de la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée», dans le cadre d’une information judiciaire ouverte jeudi.

Alain Soral a été condamné plusieurs fois par la justice. Sa dernière condamnation date de la fin juin en appel : 5.000 euros d’amende, avec possibilité d’emprisonnement en cas de non-paiement, pour contestation de l’existence de la Shoah.

Le 6 juillet, ses deux chaînes Youtube ont été supprimées par la plateforme américaine de vidéos en ligne, pour «enfreintes répétées aux conditions d’utilisation».

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