Le GSIM a expliqué avoir visé un camp militaire français situé près de la ville de Gossi, dans un communiqué authentifié par le groupe américain Site, spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes, relate l'AFP.
Des combattants islamistes ont fait exploser deux véhicules à proximité des portes d’accès à la base, pour permettre à un troisième d’y pénétrer pour y détoner, selon le communiqué.
L’armée française avait annoncé la semaine dernière la mort d’un parachutiste, survenue lorsque «son engin blindé a sauté au contact d’un véhicule suicide chargé d’explosifs», au cours d’une mission de reconnaissance.
L’opération française antidjihadiste au Sahel, Barkhane, compte autour de 5.100 soldats. Ces derniers mois, l’armée française et celles des pays du G5 Sahel ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des «trois frontières» entre Mali, Niger et Burkina Faso.
Paris a revendiqué la «neutralisation» de plusieurs dizaines de djihadistes au total, dont en juin l’émir d’Al-Qaïda* au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, figure du djihadisme dans la région depuis 20 ans.
*Organisation terroriste interdite en Russie