Outre l’impact pour le climat sur la planète bleue, la déforestation de l’Amazonie peut présenter d’autres risques, dont la libération de plusieurs virus capables de provoquer de nouvelles pandémies, considère le président de l'Association brésilienne des sciences (ABC) Luiz Davidovich.
«On sait déjà, grâce aux travaux de scientifiques en Amazonie, que près de 500 types de virus y ont été identifiés. Certains d'entre eux pourraient «attaquer» les êtres humains, même si l'on ne sait même pas encore comment», raconte-t-il, cité dans les pages des Échos.
«Tous les ingrédients sont là»
Confirmant que ces risques sont réels, le climatologue Carlos Nobre souligne que le fait que la région ne soit pas jusque-là devenue le foyer d’une pandémie est plutôt une chance, relevant que «tous les ingrédients sont là», selon le média.
Les explications? Il évoque la présence d’une importante quantité de micro-organismes capables de se transformer en pathogènes. Et ce sont les personnes présentes sur les lieux et engagées dans l’exploitation forestière qui sont capables de transporter ces pathogènes, favorisant la transmission de virus.