Le cours de l’or en passe d’atteindre un niveau historique

Le cours de l’or pourrait bientôt dépasser son record de 2011. Le difficile contexte économique pousse les investisseurs vers cette valeur refuge. La demande pour les bijoux est cependant en baisse, et ce sont les produits boursiers adossés au métal jaune qui ont le vent en poupe.
Sputnik

Le cours de l’or n’en finit plus de s’envoler et pourrait atteindre son sommet historique de 2011, rapporte le quotidien Les Échos. 

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L’once de métal jaune a en effet atteint les 1.906,55 dollars dans la nuit du vendredi 24 juillet, à quelques longueurs de son record de septembre 2011 à 1.921,17 dollars.

Avec un bond de 25% depuis le début de l’année, l’or affiche déjà la plus forte hausse annuelle de la décennie. C’est l’investissement le plus rentable en 2020, selon Les Échos, devant le Nasdaq.

Cette envolée s’est confirmée ces dernières semaines, avec l’apparition de signaux préoccupants quant à la situation économique aux États-Unis. Les chiffres du chômage sont en particulier repartis à la hausse pour la première fois en quatre mois, avec un peu plus de 1,4 million de demande de prestations chômage entre le 12 et le 18 juillet, selon le New York Times.

La pandémie de Covid-19 aux États-Unis inquiète également les investisseurs, alors que le cap des quatre millions de cas a été franchi le 23 juillet. De même que les récentes tensions sino-américaines, qui ont entraîné la fermeture des consulats de Houston et de Chengdu.

Le confinement porte un coup à la demande de bijoux

Les envolées du cours de l’or ont surtout été soutenues ces derniers mois par le succès des fonds négociés en bourse (FNB), dont certains sont adossés au métal jaune. 

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Ainsi, sur les cinq premiers mois de l’année, 622 tonnes d’or ont été acquises à travers les FNB, chiffre proche du record de 2019 avec 644 tonnes sur l’année entière, selon le Conseil mondial de l'or.

A contrario, la demande en bijoux a souffert de la crise sanitaire, accusant une chute de plus des deux tiers pendant la pandémie. Le confinement a porté un coup à la demande des particuliers, notamment en Chine et en Inde, les deux gros consommateurs traditionnels, rapporte le quotidien Les Échos.

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