Les personnes plus à l’aise avec les maths auraient plus de chances d'arrêter de fumer

Les fumeurs qui se débrouillent bien en maths ont plus de chances d'arrêter de fumer, révèle une récente étude de chercheurs de l’université d’État de l’Ohio. Vu que les matheux mémorisent mieux les statistiques liées au risque du tabagisme, ils ont davantage l’intention de se débarrasser de cette mauvaise habitude.
Sputnik

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Les capacités arithmétiques d’une personne influent sur sa perception des risques du tabagisme et, par conséquent, sur son intention d'arrêter de fumer, indique une récente étude de l’université d’État de l’Ohio. Dans le cadre de leur étude, les chercheurs américains ont prouvé que les fumeurs qui mémorisent mieux les chiffres sont plus déterminés à abandonner la cigarette.

«La numératie est associée à une mémoire de risque supérieure relative à une plus grande perception du risque, ainsi que des intentions d'arrêter. Les fumeurs plus instruits et qui calculent mieux peuvent être plus en mesure d’arrêter en raison de leur meilleure connaissance des risques du tabagisme», conclut l’étude.

Près de 700 fumeurs questionnés

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Pour parvenir à de telles conclusions, les chercheurs ont présenté à 696 fumeurs des messages concernant les données statistiques sur les risques du tabagisme comme «75,4% des fumeurs meurent avant l’âge de 85 ans, contre 53,7% des non-fumeurs». Soit immédiatement après l'expérience, soit six semaines plus tard, les participants ont répondu à des questions conçues pour voir s’ils se souvenaient des informations qui leur avaient été données, ainsi que celles sur leur intention d’arrêter de fumer.

Il a donc été révélé que ceux qui avaient mieux mémorisé les statistiques liées au tabagisme percevaient mieux le risque qui y est associé et étaient donc plus déterminés à mettre fin à cette mauvaise habitude.

Rendre les campagnes de prévention plus efficace

«Les fumeurs moins doués pour les chiffres tendent à avoir une connaissance très superficielle des risques pour la santé liés à leur pratique», a expliqué l’une des auteurs de l’étude, Brittany Shoots-Reinhard, sur le site de l’université d’État de l’Ohio.

En outre, elle a recommandé d’utiliser des infographies simples avec seulement quelques données dans les campagnes de prévention pour que cette information soit mémorisée également par ceux qui sont moins bons en maths.

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