«La France n'est pas la banlieue de Bab-el-Oued»: Brigitte Bardot s’en prend à l’Aïd-el-Kebir

À l’approche de l’Aïd-el-Kebir, la fête la plus importante de l’année pour les musulmans, Brigitte Bardot s’en est prise à la dérogation autorisant les musulmans à égorger sans étourdissement des moutons pour la célébration. Qualifiant cette tradition de «barbare», elle déplore la «souffrance atroce» que ces nombreuses bêtes éprouvent.
Sputnik

Brigitte Bardot, présidente de la Fondation vouée à la protection des animaux, dénonce l’égorgement de «centaines de milliers de moutons» pour l’Aïd-el-Kebir, la fête la plus importante de l’année pour les musulmans qui démarre vendredi 31 juillet en France.

​Dans son communiqué publié le 22 juillet sur Twitter, elle condamne la dérogation autorisant l'égorgement sans étourdissement des bêtes à l’occasion de cette «fête du sacrifice» dans l’Hexagone, une pratique interdite le reste de l'année.

«Si les musulmans en France nous imposent leurs traditions archaïques auxquelles nos gouvernements se soumettent sans que personne ne réagisse, alors où allons-nous? Où est la laïcité tant prônée par nos dirigeants dans tout ce sang versé au nom d'une religion?»

Comme chaque année, Brigitte Bardot appelle les autorités à réagir, car «la France n'est pas la banlieue de Bab-el-Oued [une commune en Algérie, ndlr] et nous sommes en opposition totale avec la souffrance atroce que cette tradition barbare impose à nos moutons».

L’abattage des animaux interdit en France

En effet, la loi interdit strictement d’abattre un animal chez soi, dans sa baignoire, à la ferme ou sur des sites d’approvisionnement sous crainte de sanctions allant jusqu’à six mois de prison et 15.000 euros d’amende. Cependant, en réalité, un grand nombre de musulmans ne la respectent pas en raison du manque d’abattoirs agréés.

Afin de sauver de nombreux moutons qui peuvent être tués illégalement, la Fondation Brigitte Bardot intervient régulièrement aux côtés des forces de l'ordre dans des abattoirs.

 

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