Quatre scénarios de reconfinement sont «non seulement à l’étude, mais aboutis», selon Olivier Véran

Alors que le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux fermés, le gouvernement a également travaillé sur plusieurs scénarios en cas de retour en force de l’épidémie. Olivier Véran a confirmé sur franceinfo que ces plans étaient déjà prêts.
Sputnik

Lundi 20 juillet, le ministre de la Santé a confirmé une information de franceinfo selon laquelle le gouvernement étudiait des plans à suivre en cas de recrudescence de l’épidémie, affirmant que ces scénarios étaient «non seulement à l’étude, mais aboutis». Selon lui, les mesures ont été élaborées «avant même le déconfinement» et peuvent être appliquées «dans différents endroits de notre territoire».

Les quatre scénarios en question ont été classés du moins grave au plus grave, précise la chaîne, avec dans un premier temps une limitation des déplacements. Le second imposerait une nouvelle interdiction des rassemblements, tandis que le troisième prévoirait une nouvelle fermeture des bars et des restaurants.

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Le quatrième scénario est celui que le gouvernement veut éviter à tout prix: un reconfinement général. Une mesure qui aurait bien évidemment des conséquences très lourdes sur l’économie. Ces scénarios pourraient être mis en place en cas d’augmentation brutale de nombre de cas positifs dans une ville, un département, une région.

«Si dans un endroit, quand vous testez 100 personnes, il y en a vingt qui sont positives et que vous êtes étonnés de le constater, cela veut dire vous avez perdu la trace des chaînes de contamination», a expliqué Olivier Véran. «Là, vous vous dites que le virus circule trop, il faut mettre le couvercle. On a un plan gradué: on protège les personnes fragiles dans les Ehpad, les personnes fragiles isolées, les personnes âgées, etc.».

Des mesures préventives

Outre l’obligation de porter le masque dans les lieux fermés tels que les commerces, les banques et les bâtiments de l’administration qui accueillent du public, le gouvernement compte sur d’autres mesures pour ne pas en arriver là. L’accès aux tests sans prescription médicale en est une. Le ministre de la Santé privilégie à cet égard les tests salivaires, permettant un dépistage plus simple et moins désagréable pour une majorité de personnes.

Il regrette toutefois la décision du Sénat de sortir de l’état d’urgence sanitaire depuis le 10 juillet, lequel limite les pouvoirs d’action du gouvernement concernant la mise en place des mesures restrictives.

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