Vendredi 17 juillet, un apéro géant LGBT organisé sur les bords de la Seine à Paris a accueilli plusieurs centaines de personnes. Comme le montrent les extraits publiés sur le Net, les participants ne semblaient pas porter de masque ou respecter le mètre de distance recommandé. L’événement était autorisé puisqu’il rassemblait moins de 5.000 personnes.
La soirée intitulée «Vendredix-sur-Seine», gratuite et ouverte à tous, se tient chaque vendredi de cet été, et rares sont les fêtards qui se disaient inquiets de voir une telle foule massée sur les quais dans un contexte épidémique.
«Je ne m’empêcherai pas de sortir parce qu’il y a le Covid, je peux l’attraper dans le métro, au boulot, partout. Donc ça ne m’empêche pas sortir dans des lieux comme ça», a justifié l’un d’eux devant les caméras de CNews. «Il y a un risque mais on fait quand même attention, on reste avec nos amis en cercle restreint, et c’est sûr que [le contexte] a changé, mais il faut vivre», a expliqué une autre.
Comme l’indique la chaîne, le nombre de cas continue d’augmenter dans la capitale, avec 212 nouvelles contaminations en une semaine, soit 64 de plus que la semaine précédente.
Pas de risque de cluster en extérieur
Sur leur site Internet, les organisateurs ont assuré que les quais de Seine et la place de la République, où une autre soirée se tient le mercredi, étaient suffisamment grands pour accueillir du public tout en respectant la distance de sécurité d’un mètre minimum entre les différents groupes. Ils ont assuré qu’aucun cluster de contamination en extérieur n’avait encore été identifié.
«Nous recevons régulièrement la visite des autorités qui, pour l’instant, ne nous disent pas d’arrêter nos événements extérieurs», ont-ils assuré, ajoutant que leurs rassemblements sont «encore très très loin» d’atteindre les 5.000 personnes.