Un clandestin parmi les agresseurs présumés du chauffeur de bus de Bayonne?

Les quatre individus mis en cause dans l’agression du chauffeur de bus de Bayonne ont été arrêtés la semaine dernière dans le même immeuble. L’un d’entre eux est un clandestin, selon l’office HLM en charge du bâtiment. Les habitants du quartier le décrivent comme«agressif» et adepte des stupéfiants.
Sputnik

L’un des suspects placés en garde à vue suite à la mort du conducteur de bus à Bayonne est en situation irrégulière sur le territoire, relate France Bleu.

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L’homme a été interpellé dans un HLM de la ville. Il y squattait l’appartement de sa compagne décédée où il logeait ses complices. Il a été mis en examen pour recel de malfaiteurs et non-assistance à personne en danger.

L’office HLM de la Communauté d'agglomération Pays Basque avait déjà tenté une procédure pour le forcer à quitter les lieux. C’est au cours de ces démarches que l’organisme a «appris que l’individu était en situation irrégulière», rapporte au média Lausséni Sangaré, directeur général d’Habitat Sud Atlantique.

Drogués et agressif?

Selon une voisine de palier interrogée par France Bleu, l’homme consommait de la drogue et de l’alcool. Il était connu dans l’immeuble pour être «agressif».

Des propos que confirme Éric Braud, directeur de la Maison de la Vie Citoyenne où l’intéressé venait fréquemment boire son café.

«Il venait boire un café, on sait qu'il avait des problèmes d'addiction plus, plus, plus. Donc ça pose la question de la psychiatrie, comment on accompagne ces gens là, de quelles réactions on a. J'avais alerté le Conseil local de sécurité et de la prévention de la délinquance», explique le responsable associatif auprès de la radio.

Philippe Monguillot, chauffeur de bus de 58 ans, a été agressé le 5 juillet après avoir demandé à des passagers de porter un masque et de présenter leur titre de transport. Il est décédé cinq jours plus tard. Son passage à tabac a suscité une vague d’indignation. Au cours d’un déplacement à Bayonne, le ministre de l’Intérieur a dénoncé des «actes barbares qui n'ont aucune excuses».

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