Macron révèle comment il perçoit la «détestation» à son égard

«La haine, la brutalité, ne font pas partie de la vie démocratique». Bien que plusieurs manifestations se rassemblent ce 14 juillet contre la politique du Président, Emmanuel Macron a quant à lui déclaré «pouvoir comprendre» les critiques, évoquant même la «détestation» de certains à son égard.
Sputnik

Lors de son interview accordée ce 14 juillet sur BFM TV, Emmanuel Macron a été interrogé sur les critiques dont il est régulièrement la cible. Revenant sur les nombreuses manifestations ayant d’ores et déjà marqué son quinquennat, il a dit pouvoir comprendre l’hostilité envers lui.

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«Je peux le comprendre parce que nous sommes dans un pays qui a ça dans son histoire, dans ses tripes. Parce que, aussi, j'ai sans doute laissé paraître quelque chose que je ne crois pas être profondément mais que les gens se sont mis à détester, ce Président qui voudrait tout réformer pour que ce ne soit que les meilleurs qui puissent réussir, que notre pays finalement s'adapte à la mondialisation», a-t-il déclaré.

«Mais le jeu des maladresses parfois, des phrases sorties de leur contexte d'autres fois, de l'opposition, de la vie politique, a fait que cette détestation a pu être alimentée», a déclaré le chef de l'État.

Il rejette la haine et la violence

Même s’il les considère comme injustes, les critiques «sont normales». «J’aime entrer dans la contradiction», a-t-il déclaré, nuançant que «la haine, la brutalité, ne font pas partie de la vie démocratique.»

«La haine dans le discours et la violence dans les manifestations ne peuvent être acceptées parce qu'à ce moment-là, si on les accepte, elles détruisent la liberté», a-t-il souligné.

Banderole anti-Macron pendant la Fête nationale

Ce même jour, le Président de la République a été ciblé par une banderole en pleine cérémonie à l’occasion du 14 juillet à Paris.

Une banderole transportée par des ballons a été envoyée depuis un immeuble alors que les troupes entonnaient la Marseillaise sur la place de la Concorde. Elle comportait les inscriptions «L'économie nous coûte la vie» et «derrière les hommages Macron asphyxie l'hôpital».

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