Le quotidien Times a révélé des projets des chefs militaires britanniques pour envoyer leur nouveau porte-avions Queen Elizabeth dans la région Asie-Pacifique pour contenir la Chine.
Lors de sa mission en Extrême-Orient prévue pour le début de l'année prochaine, le Queen Elizabeth avec un équipage de près de 700 hommes sera accompagné d'autres navires de guerre, dont deux destroyers de type 45 et deux frégates, ainsi que deux ravitailleurs et des hélicoptères.
Selon le Times, il embarquera deux escadrons d'avions F-35B Lightning II, dont un escadron de la Royal Air Force et un autre du Corps des Marines des États-Unis.
Une «foire flottante» à 3,1 milliards de livres
Le navire coûtant 3,1 milliards de livres sterling (3,42 milliards d'euros) devrait participer à des exercices militaires avec des alliés, dont les États-Unis et le Japon.
En outre, pendant un certain temps, il fonctionnera comme une «foire commerciale flottante» servant de plateforme pour des transactions, indique une source du Times.
La source du Times a signalé qu'un porte-avions devrait soutenir l'Otan dans l'Atlantique Nord et un autre, sur les principales routes commerciales et «pour contrer la menace émergente de la Chine».
Une coalition de volontaires
«Ce serait un groupe opérationnel allié, un porte-avions britannique, mais une coalition de volontaires.»
Selon un scénario, les militaires britanniques pourraient inviter l'Australie et le Canada pour que leurs bâtiments de guerre ou sous-marins escortent le groupe britannique.
Un porte-parole du ministère britannique de la Défense a cependant déclaré au journal que «la décision du déploiement du Queen Elizabeth n'avait pas été encore prise».