Dans la nuit du dimanche 12 juillet, le combattant russe de MMA (arts martiaux mixtes) Piotr Yan a obtenu le titre de champion de l’UFC dans la catégorie «Bantamweight» ou «poids coqs», soit entre 61 et 65 kilos. Il a remporté son combat contre le Brésilien José Aldo, ancien champion des poids plumes, lors de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) 51 à Abou Dhabi, un événement quasiment sans spectateurs mais largement diffusé en ligne en raison de l’épidémie.
Dès le début du cinquième round, le Russe de 27 ans a enchaîné les coups au sol sur son adversaire incapable de se défendre. L’arbitre a rapidement décidé de mettre fin au match et de déclarer Yan vainqueur. Le Brésilien lourdement touché est resté à genoux quelques instants avant de se relever.
Il s’agissait de la septième victoire d’affilée pour Yan, soit la plus longue série de cette catégorie dans l’histoire de l’UFC. Il devient également le second champion russe de l’UFC après Khabib Nurmagomedov, lequel avait acquis sa ceinture des poids légers en 2018.
Le concept «Fight Island»
Ce tournoi de l’UFC était exceptionnellement organisé à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, plutôt qu’à Las Vegas afin de mieux isoler les participants en raison du coronavirus. L’événement se déroulait en effet sur une île fermée dans une infrastructure spécialement dédiée. L’initiative, appelée «Fight Island», a été lancée par le président de l’UFC, Dana White, lequel a assuré, cité par l’AFP, que «toutes les précautions ont été prises».
Les combats s’y dérouleront jusqu’au 26 juillet, avec des mesures strictes imposées aux sportifs et à leur entourage ainsi qu’aux représentants de l’UFC et aux journalistes. Pour l’instant, «Fight Island» reste un événement unique mais Abou Dhabi a signé un contrat de cinq ans avec l’UFC, ce qui laisse à penser que d’autres tournois pourraient y avoir lieu.