Un agent de sécurité retire une photo du général Soleimani posée devant l’ambassadeur d’Iran à l’Onu - vidéo

Alors qu’il prononçait un discours à la 44e session du Conseil des droits de l’Homme de l’Onu à Genève, le représentant de l’Iran a été surpris par un agent de sécurité venu retirer une photo du général Qassem Soleimani qu’il avait posée devant lui. Une vidéo de la scène a été publiée par l’agence Eram.
Sputnik

L’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran aux Nations unies à Genève, Esmaeil Baghaei Hamaneh, a été pris de court à la 44e session du Conseil des droits de l’Homme. Pendant son discours, la photo du commandant défunt de la Force Al-Quds, unité d’élite des Gardiens de la Révolution, le général Qassem Soleimani, installée devant lui a été retirée. L’agence Eram a publié une vidéo qui montre un agent de sécurité passer dans le dos du diplomate puis enlever la photo du champ de la caméra qui filmait son allocution.

«L'assassinat du général Soleimani et de ses camarades est non seulement une violation flagrante des principes fondamentaux du droit international et de la Charte des Nations unies, mais aussi une atteinte flagrante aux principes des droits de l'Homme et des fondements de la citoyenneté», a déclaré M.Baghaei Hamaneh lors de son intervention, selon Eram. «Son assassinat est une menace terrible pour la paix et la sécurité dans le monde», a-t-il ajouté.

Un mandat d’arrêt contre Trump

L'Iran donne l’identité d’un espion qui indiquait les positions de Qassem Soleimani à la CIA et au Mossad - photo
Depuis fin juin, Donald Trump est l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires iraniennes suite aux frappes de drones qui ont coûté la vie au général Soleimani en janvier, a indiqué l’agence iranienne Mehr.

Le procureur de Téhéran, M.Al-Qasimehr, a fait savoir dans une déclaration à la presse que le Président américains et plusieurs autres officiels de l’armée devront répondre d’«accusations de meurtre et de terrorisme».

Le général Qassem Soleimani a été tué début janvier, à Bagdad. En représailles, l’Iran a tiré plusieurs roquettes sur deux bases américaines en Irak. Après avoir annoncé que ces tirs n’avaient fait «aucun blessé», Washington s’est finalement rétracté, admettant 110 blessés légers.

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