L’ambassadeur et représentant permanent de l’Iran aux Nations unies à Genève, Esmaeil Baghaei Hamaneh, a été pris de court à la 44e session du Conseil des droits de l’Homme. Pendant son discours, la photo du commandant défunt de la Force Al-Quds, unité d’élite des Gardiens de la Révolution, le général Qassem Soleimani, installée devant lui a été retirée. L’agence Eram a publié une vidéo qui montre un agent de sécurité passer dans le dos du diplomate puis enlever la photo du champ de la caméra qui filmait son allocution.
«L'assassinat du général Soleimani et de ses camarades est non seulement une violation flagrante des principes fondamentaux du droit international et de la Charte des Nations unies, mais aussi une atteinte flagrante aux principes des droits de l'Homme et des fondements de la citoyenneté», a déclaré M.Baghaei Hamaneh lors de son intervention, selon Eram. «Son assassinat est une menace terrible pour la paix et la sécurité dans le monde», a-t-il ajouté.
Un mandat d’arrêt contre Trump
Le procureur de Téhéran, M.Al-Qasimehr, a fait savoir dans une déclaration à la presse que le Président américains et plusieurs autres officiels de l’armée devront répondre d’«accusations de meurtre et de terrorisme».
Le général Qassem Soleimani a été tué début janvier, à Bagdad. En représailles, l’Iran a tiré plusieurs roquettes sur deux bases américaines en Irak. Après avoir annoncé que ces tirs n’avaient fait «aucun blessé», Washington s’est finalement rétracté, admettant 110 blessés légers.