Au moment même où les proches de Philippe Monguillot, toujours en état de mort cérébrale après une violente agression, descendent dans les rues de Bayonne pour une marche blanche, de nombreux réseaux de transports publics nationaux marquent une pause d’une minute en signe de soutien au conducteur, sa famille, ses amis et ses collègues.
La Rochelle, Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Strasbourg, Dijon, Grenoble… mais également toute la région d’Île-de-France observent une minute de silence à l’appel de plusieurs organisations syndicales, dont CGT Transports, CFDT-SNTU, FO, UNSA et CFE-CGC Transports urbains.
À Bayonne, l’enquête se poursuit: dès dimanche, un homme de 34 ans avait été interpellé et placé en garde à vue, puis quatre autres personnes ont été arrêtées lundi. Mardi 7 juillet, le parquet de Bayonne a requis la mise en examen de quatre personnes, dont deux pour homicide volontaire, et leur placement en détention. Par ailleurs, Jean-Baptiste Djebarri, le nouveau ministre délégué des Transports, s’est rendu sur place, mardi également pour rencontrer les collègues du chauffeur agressé.