Rachel Misztal-Bazzell, 37 ans, de New York, n'avait que 21 ans lorsqu'elle s’est fait poser des implants mammaires, relate le Sun.
Neuf ans plus tard, elle a remarqué des bosses cutanées autour de ses implants qui, selon elle, étaient le résultat de l'allaitement.
Elle a alors remplacé ses implants par d’autres, d’une plus grande taille.
«Je voulais que la peau soit remplie, alors j'ai décidé de passer à des implants en silicone plus gros», a-t-elle expliqué.
En 2015, Rachel a constaté la présence d’éruptions cutanées, elle a souffert d’une perte de cheveux, de ballonnements, d'anxiété, de dépression, de fatigue et de brouillard cérébral qu'elle a ensuite attribuée à la maladie des implants mammaires (breast implant illness).
«J’ai d’abord pensé que c’était à cause de l’âge et du stress lié à la maternité. J’ai tout essayé, mais les symptômes ne faisaient qu’empirer», a-t-elle confié.
Des médecins impuissants
Un jour elle a même pensé à une démence précoce, tellement ses problèmes de mémoire étaient graves.
«J’oubliais des conversations entières et je manquais constamment des rendez-vous. Même prendre des notes ne m’a pas aidé», a raconté Rachel.
Après avoir contacté sur Internet de nombreuses femmes ayant les mêmes problèmes, Rachel a décidé que les symptômes avaient été provoqués par ses implants mammaires.
Cinq jours suffisent pour se sentir mieux
Cinq jours seulement après l’opération de retrait de ses implants, elle s’est sentie beaucoup plus «vivante» et dynamique, son brouillard cérébral a commencé à se dissiper.
«Depuis que mes implants en silicone ont été retirés, c'était comme se réveiller soudainement d'un coma... Il est tout à fait clair pour moi que mes implants me rendaient malade», affirme la jeune femme.
«La route a été longue et pénible, mais je suis enfin revenue à l'ancien moi», a-t-elle conclu.