«Ebola du lapin»: un nouveau virus mortel a déjà décimé des milliers d'animaux

Des lapins aux États-Unis, ainsi qu’en France, en Australie et au Canada, ont été frappés par un virus mortel qui continue à se propager aux États-Unis et contre lequel les médecins n’ont pas de vaccin, fait savoir Business Insider. Il est précisé que, pour la première fois, le virus a été transmis des animaux domestiques aux sauvages.
Sputnik

Le virus mortel de la maladie hémorragique virale du lapin (RHDV2) se propage aux États-Unis, il a déjà tué des milliers d'animaux, selon Business Insider. Certains vétérinaires l'appellent l’«Ebola du lapin», car le virus s’attaque aussi aux organes et aux tissus des animaux, ce qui entraîne une hémorragie interne et la mort. Selon les médecins, souvent, le seul signe extérieur montrant que les lapins sont infectés apparaît après leur mort, quand le sang commence à couler du nez.

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Dès le mois d'avril, le département américain de l'Agriculture a confirmé des cas de maladie RHDV2 dans plusieurs États, notamment l'Arizona, la Californie, le Colorado, le Nevada, l'Utah, le Texas et le Nouveau-Mexique.

Le virus se propage par le sang, les excréments et l'urine. En termes de danger, selon les vétérinaires, il est supérieur au nouveau type de coronavirus humain, car l'animal infecté meurt dans 90% des cas. En outre, il a été indiqué que RHDV2 ne présente pas de danger pour les humains, les chats et les chiens, mais peut survivre sur les surfaces et les vêtements pendant trois mois et demi.

D’après le média, le virus avait déjà été enregistré sur des lapins domestiques dans l'Ohio en 2018, puis dans l’État de Washington à l’été 2019 et celui de New York en février de cette année.

L’Europe est aussi concernée

La France, l'Australie et le Canada ont également enregistré des cas de contamination. Cette infection est apparue pour la première en 1984, lorsque des lapins en Chine sont tombés malades.

L'épidémie actuelle est considérée comme particulièrement inquiétante par les scientifiques, car le virus a été transmis pour la première fois des animaux domestiques aux lapins sauvages et aux lièvres. Il n'y a toujours pas de vaccin contre le virus.

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