S’exprimant ce lundi 29 juin lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, Vassili Nebenzia a évoqué des «imperfections» au sein du mécanisme de déconfliction des Nations unies en Syrie qui poussaient la Russie à le quitter.
«Nos propres enquêtes ont montré à plusieurs reprises que certains des sites [utilisé dans le cadre du mécanisme, ndlr] étaient en fait utilisés comme quartiers généraux des terroristes, de sorte qu'ils ne pouvaient pas bénéficier d'un statut humanitaire», a-t-il déclaré.
Des sources anonymes
L'ambassadeur de Russie a ajouté que l'un des principaux problèmes était que l'Onu recevait des informations de sources anonymes.
«Nous suggérons qu'à partir de maintenant, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies résolve directement le problème de déconfliction avec les autorités syriennes. Ce sera mieux», a-t-il indiqué.
D’après lui, les forces aérospatiales russes utilisent un système efficace de vérification des cibles ce qui exclut la possibilité d'attaques contre des cibles civiles.
Le secrétaire général adjoint de l'Organisation pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock a indiqué lundi 29 juin lors d'une réunion du Conseil de sécurité que, le 23 juin, la Russie avait informé les Nations unies qu'elle ne participerait plus au mécanisme de déconfliction en Syrie.