Devant le public de l'Apollo Théâtre, Jean-Marie Bigard a de nouveau affirmé qu’il songeait à se lancer en politique, a rapporté Le Parisien samedi 20 juin.
Agrémentant son propos de quelques insultes, il s’est dit heureux de pouvoir jouer les trouble-fêtes, et affirme être prêt à aller quérir les 500 signatures de maires nécessaires à une candidature.
«J'ai entendu dire que j'allais jeter l'éponge. Pas du tout, je suis ravi de faire peur à cette bande d'enc***.Être l'épouvantail de tous ces conn***, ça me plaît énormément […] Je vais prendre mon téléphone et demander aux maires les 500 signatures. Imagine, si je les ai avant tout le monde ? Là, je vais vraiment leur faire peur», a-t-il déclaré, cité par Le Parisien.
Droit de goutte et maison close
Sur scène, Jean-Marie Bigard a également égrené quelques-unes des décisions qu’il pourrait prendre, s’il était élu.
L’humoriste plaide également pour la suppression des intermédiaires dans la distribution et l’instauration d’un «panier de la ménagère» contenant 15 fruits et légumes et vendu à prix pilote, rapporte Le Parisien.
Au cours de son spectacle, Jean-Marie Bigard s’en est également pris à plusieurs personnalités politiques, fustigeant «les guignols qui nous gouvernent», et en attaquant certains nommément. Sibeth Ndiaye et Agnès Buzyn ont en particulier été citées, enrubannées du langage fleuri caractéristique de l’humoriste.