Paris, Berlin et Londres s’opposent au rétablissement automatique des sanctions contre l’Iran

La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne sont contre un éventuel recours au mécanisme de rétablissement automatique des sanctions internationales visant l’Iran.
Sputnik

Toute tentative unilatérale pour restaurer les sanctions internationales contre la République islamique seront lourdes de conséquences, estiment les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne.

«Nous sommes fermement convaincus que toute tentative unilatérale de recourir au mécanisme de "snapback" des sanctions aurait de graves conséquences pour le Conseil de sécurité des Nations unies», écrivent-ils dans un communiqué commun.

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Jean-Yves Le Drian, Heiko Maas et Dominic Raab soulignent que leurs pays ne soutiendront pas une telle décision, «incompatible» avec leurs efforts actuels pour préserver l’accord sur le programme nucléaire iranien conclu en 2015.

Un appel à coopérer

Ils annoncent en outre leur intention de solliciter une réunion ministérielle pour demander à Téhéran «de coopérer et de faire le point sur la procédure du mécanisme de règlement des différends».

Dans le même temps, les trois ministres font part de leur vive préoccupation face au refus de l’Iran de donner à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) les accès qu’elle réclame, un refus qui risque selon eux de «mettre en péril le système de garanties nucléaires internationales».

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