Vendredi 19 juin, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a reconnu que le travail de l’organisation n’était pas aussi efficace qu’il pourrait l’être, a rapporté son adjoint officiel Farhan Haq. Il fait ainsi écho aux propos de Vladimir Poutine dans son article paru la veille dans la revue National Interest à l’occasion du 75e anniversaire de la Victoire.
«Nous voyons actuellement que le système des Nations unies fonctionne péniblement et pas aussi efficacement qu'il le pourrait», a écrit le Président russe, admettant toutefois que l’Onu «remplit toujours sa fonction majeure».
«Le secrétaire général a clairement indiqué dans de récentes déclarations, notamment lors d’une conférence de presse il y a environ un mois, que le système [des Nations unies] n’était pas aussi efficace qu’il pourrait l’être», a déclaré M.Haq.
Maintenir le droit de veto
M.Poutine a également dénoncé les «appels s’élevant assez souvent ces dernières années à annuler le droit de veto» des cinq membres permanents. Il a assuré que si cela se produisait, «les Nations unies redeviendraient [la] Société des Nations». À ce propos, M.Haq affirme que la décision d’opposer son veto «reste dans les mains des États membres de l’Onu eux-mêmes».
Dans ce même article, le Président a épinglé l’organisation internationale en place durant la première moitié du XXe siècle qui, selon lui, n’a pas pu empêcher un second conflit mondial car elle s’est «enlisée dans des discussions creuses».