Le coq Maurice, symbole de la ruralité autorisé à chanter sur l'île d'Oléron, est mort lors du confinement

La propriétaire du coq Maurice qui, en 2019, avait fait l’objet d’un procès à l’issue duquel il avait été autorisé à chanter, a annoncé une triste nouvelle: le gallinacé a succombé au coryza.
Sputnik

Maurice, le célèbre coq chanteur érigé en symbole des traditions rurales face à l'urbanisation sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime), est mort de maladie, a appris l’AFP de sa propriétaire.

«Il est mort du coryza le mois dernier pendant le confinement, on l'a retrouvé mort au pied du poulailler, on a fait tout ce qu'on a pu», a expliqué Corinne Fesseau la propriétaire de l'animal de 6 ans, malade depuis des mois.

Sa mort remonte à début mai, mais la propriétaire, «très peinée», a préféré attendre la fin du confinement pour l'annoncer, jugeant alors que «le Covid était plus important que mon coq».

«Maurice était un emblème, un symbole de la ruralité, un héros», a loué Mme Fesseau, qui l'a enterré dans son jardin.

Objet de plaintes

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L'été dernier, son coq avait été au centre d'un conflit judiciaire, lancé par les voisins qui se plaignaient de son cocorico matinal. La justice avait finalement autorisé le coq à continuer de chanter.

L'affaire était devenue un symbole des conflits entre «autochtones» et nouveaux arrivants, alors que bruits et effluves campagnards se sont retrouvés depuis au centre de divers litiges pour nuisances.

La polémique, relayée par la presse internationale, avait coïncidé avec une campagne médiatique pour la défense des bruits et odeurs des zones rurales, qui a notamment conduit les députés à voter en janvier une proposition de loi introduisant la notion de «patrimoine sensoriel» des campagnes dans le droit français.

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