«Je suis hyper contente de cette affaire»: Alexandra de Taddeo évoque les vidéos sexuelles de Griveaux

Celle à qui l’ex-candidat LREM aux municipales de Paris envoyait ses vidéos intimes dit ne «rien regretter». Plusieurs mois après l’affaire Griveaux, la compagne de Piotr Pavlenski, qui a contribué à la publication des séquences, s'est confiée à Libération sur sa vie.
Sputnik

La publication de vidéos à caractère sexuel impliquant Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, a entraîné son retrait de la course le 14 février dernier. Derrière l’affaire se trouvent Alexandra de Taddeo, destinataire de ces vidéos, et son compagnon Piotr Pavlenski, qui les a publiées. Des mois après, elle s’est exprimée dans les colonnes de Libération.

Sa vie après l’affaire

Bien qu’ils aient provoqué un tsunami médiatique, l’étudiante ne regrette rien.

«J’ai eu une minute de célébrité, même pas un quart d’heure», ironise-t-elle dans les colonnes du quotidien. «Ma vie n’est pas détruite du tout, je suis hyper contente de cette affaire».

Quant au fait que son compagnon ait rendu publiques les photos, elle dit «ne pas pouvoir censurer un artiste»: «Si ça avait été [les images] d’une autre fille, je lui aurais dit "Fonce".»

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«Qu’on pense alors que j’étais une escort ou une espionne embauchée par Poutine, c’est assez drôle. Les gens inventent plein d’histoires. Pourquoi je devrais aller rabâcher la vérité partout, qui est peut-être moins intéressante?», déclare-t-elle encore.

Affaire Griveaux

L’affaire a commencé après la publication le 13 février dernier de messages et vidéos intimes de Benjamin Griveaux. Piotr Pavlenski, l’«artiste» russe ayant le statut de réfugié politique en France, a revendiqué la divulgation. M.Griveaux a par la suite retiré sa candidature à la mairie de Paris.

Peu après, Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo ont été placés sous contrôle judiciaire après leur mise en examen le 18 février pour «atteinte à l'intimité de la vie privée» et «diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement» à caractère sexuel. Pendant sa garde à vue, l’étudiante a confirmé que Benjamin Griveaux lui avait bien envoyé des vidéos à caractère sexuel en 2018.

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