Un dealer de Paris qui fournissait des stars du show-biz en cocaïne ressort libre du tribunal

Un réseau de dealers connu pour alimenter le monde du spectacle a été démantelé. L’un des fers de lance du groupe est ressorti libre du tribunal, malgré une condamnation à un an de prison ferme.
Sputnik

Plusieurs trafiquants de drogues, fournissant en particulier des vedettes du show-biz, sont passés devant la justice, rapporte Le Parisien ce mardi 16 juin. Il était reproché aux neufs prévenus d’avoir importé 45 kilogrammes de cocaïne, entre octobre 2015 et mars 2016, en passant notamment par l’aéroport de Roissy.

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Parmi eux se trouve Mounir, 34 ans, suspecté d’avoir stocké la drogue dans son appartement, et d’en avoir livré à plusieurs vedettes du Tout-Paris, en particulier des animateurs de télévision. Ces livraisons avaient lieu directement au domicile des intéressés, selon Le Parisien.

Le carnet d’adresses de Mounir comptait une trentaine de clients. Les enquêteurs, qui l’ont mis sur écoute, ont découvert de nombreux échanges de SMS avec des personnalités de la jet set. Les stars du petit écran n’hésitaient pas à s’échanger les coordonnées de leur dealer, rapporte encore Le Parisien.

Un seul prévenu derrière les barreaux

Les neufs individus ont pu être appréhendés suite à une mission d’infiltration menée par le service interministériel d'assistance technique (SIAT). Des agents se sont fait passer pour des narcotrafiquants, qui souhaitaient vendre de la cocaïne venant d'Amérique du Sud, relate Le Parisien.

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Après le verdict de la justice, huit des neuf interpellés sont ressortis du tribunal. Seule l’une des têtes du réseau, Hamid, a été mise sous mandat de dépôt. Quant à Mounir, qui avait déjà été placé en détention provisoire, il a été condamné à un an de prison ferme, mais ne retournera pas derrière les barreaux.

Son avocat, Me Tarek Koraitem, s’étonne que seuls des consommateurs anonymes aient été interrogés par les enquêteurs sur ce dossier.

«Mais lorsque ces toxicomanes pouvaient avoir un lien avec le show business ou la télévision, ils n'ont pas été approchés par les enquêteurs», explique-t-il au Parisien.
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