«Mécanisme élastique universel d’un aiguillon», c’est ainsi qu’un groupe de chercheurs ont intitulé leur étude publiée dans la revue scientifique Nature Physics le 15 juin. Les physiciens de l’université technique du Danemark (DTU) y ont examiné une base importante de données de plus de 200 espèces, des orties aux moustiques en passant par des virus, pour établir des principes physiques d’un aiguillon solide et dur.
Une vaste base de données
Les chercheurs ont étudié les informations sur un grand nombre d'objets différents. «Les données existantes provenant des mesures des virus, des algues, des invertébrés marins, des invertébrés terrestres, des plantes, des vertébrés terrestres, des vertébrés marins, ainsi que des objets artificiels tels que les ongles, les aiguilles et les armes, sont conformes à nos prévisions», est-il souligné dans l’étude.
Optimiser la production des aiguilles de seringue ou des clous
«Ces nouvelles connaissances concernant la façon de calculer le concept optimal d'un objet pointu peuvent à l'avenir être utilisées pour concevoir, par exemple, des aiguilles de seringue afin d’optimiser le financement des médicaments. Ou pour concevoir des clous, permettant de réduire la consommation du matériau sans perdre la stabilité nécessaire», a expliqué Kaare Hartvig Jensen, professeur du DTU et auteur de l’étude.