Le porte-parole du Kremlin compare son travail à celui d’un démineur

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a expliqué ce 12 juin les subtilités de son métier et l’a comparé à celui «du démineur qui ne se trompe qu’une seule fois», ajoutant au passage que les journalistes posaient «parfois des questions qui ne pouvaient même pas venir à l’idée».
Sputnik

Les dessous du métier d’un représentant de la présidence ont été évoqués par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«Qu’est-ce qu’un porte-parole? Celui qui explique, avant tout aux médias, ce que fait le Président et pourquoi il le fait, qui répond aux questions pouvant surgir quand quelque chose n’est pas clair. Parce que les professionnels, ils sont immergés dans un sujet ou un autre et il leur semble qu’il ne peut pas y avoir de questions, que tout est compréhensible. Or, les journalistes posent parfois des questions qui ne pouvaient même pas venir à l’idée et il faut expliquer», a-t-il indiqué en répondant aux questions du projet J’aime la Russie, du Mouvement social patriotique et militaire de Russie Younarmia.

Selon lui, il faut obligatoirement être au courant de tout ce qu’il se passe et tenter de comprendre en commun avec le Président l’essentiel des évènements «parce qu’autrement, il sera impossible de l’expliquer».

Les écueils

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Poursuivant sur ce sujet, Dmitri Peskov a fait remarquer qu’il fallait toujours rester sur ses gardes avec les représentants des médias.

«Il faut être toujours prêt à parer les tentatives de journalistes pour vous piquer, vous formuler des questions embarrassantes, vous tendre des pièges», a-t-il noté.

Il a confié que ce n’était pas toujours facile.

«Ce travail est un peu comme celui du démineur qui ne se trompe qu’une seule fois», a souligné Dmitri Peskov.

Il est également revenu sur la nécessité de donner des évaluations.

«Si quelque chose est formulé de manière incorrecte, ce sera obligatoirement retourné contre vous par des personnes malveillantes. Bien que ce fait soit secondaire. Cela peut être surtout retourné contre le Président», a-t-il déclaré, jugeant cela «inadmissible».

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