Jeudis de colère: l’action du personnel soignant à l’hôpital Robert-Debré

Une action en blouse blanche et gants médicaux: les soignants ont manifesté devant l’hôpital Robert-Debré à Paris, suivant la tradition des «Jeudis de colère» lancée en mai.
Sputnik

Le personnel de l'hôpital Robert-Debré à Paris réclame davantage de soutien à l'hôpital public, tous les jeudis dans le cadre de l'opération #jediscolère, lancée début mai par le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH). Ce 11 juin, les manifestants ont défilé avec des banderoles clamant «Pas de bras, pas de résultats», afin de demander des «moyens pour les techniciens».

Leur exigence majeure est d'obtenir des «garanties» sur les salaires des soignants et sur l'avenir du système hospitalier.

Jeudis de colère

Crise de l’hôpital public: «On a un système de santé qui devient un système business»
Le rassemblement du 14 mai s'est tenu à la suite de l’annonce du versement d’une prime pour au personnel hospitalier de 40 départements, dont les huit d’Île-de-France. Leur travail pendant la crise sanitaire devait être récompensé, le montant maximal de la prime annoncée s'élevant à 1.500 euros nets. Cependant, aucune revalorisation des salaires n'a été promise.

Plusieurs rassemblements ont lieu depuis lors devant des hôpitaux publics, ce après le lancement du Ségur de la santé, qualifié d'«imposture» par une partie des manifestants.

Jeudi dernier, le 4 juin, entre 200 et 300 personnes, dont des infirmiers et médecins en blouse blanche, se sont réunies devant l'hôpital Robert-Debré à l'occasion d'une «casserolade» (concert de casseroles) ponctuée par de longs applaudissements.

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