«Des violences policières en France ça n'existe pas, [en revanche, ndlr] on a vu des violences de manifestants», a déclaré dimanche Christian Jacob dans Le Grand rendez-vous. Cité par l’AFP, il a estimé que la police dans le pays ne fait pas peur, mais rassure.
«Il y a du racisme en France contre lequel il faut lutter, mais on n'a pas une police raciste en France, ça n'existe pas», a ajouté le chef du parti de droite.
Il s'est aussi dit «profondément choqué par les slogans, la police traitée de raciste et les policiers noirs de vendus par de prétendus manifestants antiracistes» dans les cortèges cette semaine.
L'onde de choc provoquée par la mort de George Floyd aux États-Unis continuait de se propager ce week-end dans le monde. En France, des manifestations contre les violences policières se sont tenues dans plusieurs villes malgré les restrictions sanitaires et des interdictions. Elles ont rassemblé quelque 23.000 manifestants, selon le ministère de l’Intérieur.
«La comparaison avec les États-Unis n'a pas de sens, car ils ont un système fédéral où les policiers sont placés sous l'autorité des maires ou de shérifs élus alors que nous avons une police unifiée qui correspond à la diversité, une école de police, un code de déontologie», a-t-il argué.
Il a dénoncé le «silence assourdissant du Président de la République et du Premier ministre, au moment où la police nationale est humiliée» et où «on a entendu des gens appeler à la révolution et prendre les armes».