«Les violences policières en France n'existent pas», selon Christian Jacob

Le président des Républicains Christian Jacob a apporté son «soutien aux forces de sécurité» et a affirmé que les «violences policières» et «une police raciste n'existent pas» en France, dimanche, au lendemain de plusieurs manifestations dans l’Hexagone totalisant plus de 20.000 personnes, rapporte l’AFP.
Sputnik

«Des violences policières en France ça n'existe pas, [en revanche, ndlr] on a vu des violences de manifestants», a déclaré dimanche Christian Jacob dans Le Grand rendez-vous. Cité par l’AFP, il a estimé que la police dans le pays ne fait pas peur, mais rassure.

«Il y a du racisme en France contre lequel il faut lutter, mais on n'a pas une police raciste en France, ça n'existe pas», a ajouté le chef du parti de droite.

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Il a apporté son «soutien à toutes nos forces de sécurité, on les a vues sur tous les fronts contre le terrorisme et le Covid-19».

Il s'est aussi dit «profondément choqué par les slogans, la police traitée de raciste et les policiers noirs de vendus par de prétendus manifestants antiracistes» dans les cortèges cette semaine.

L'onde de choc provoquée par la mort de George Floyd aux États-Unis continuait de se propager ce week-end dans le monde. En France, des manifestations contre les violences policières se sont tenues dans plusieurs villes malgré les restrictions sanitaires et des interdictions. Elles ont rassemblé quelque 23.000 manifestants, selon le ministère de l’Intérieur.

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Dans certains cas, «s'il y a eu dérapage [d'un policier, ndlr], la justice est saisie, les sanctions tomberont. Mais on assiste à un amalgame invraisemblable», s'est-il indigné.

«La comparaison avec les États-Unis n'a pas de sens, car ils ont un système fédéral où les policiers sont placés sous l'autorité des maires ou de shérifs élus alors que nous avons une police unifiée qui correspond à la diversité, une école de police, un code de déontologie», a-t-il argué.

Il a dénoncé le «silence assourdissant du Président de la République et du Premier ministre, au moment où la police nationale est humiliée» et où «on a entendu des gens appeler à la révolution et prendre les armes».

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