Washington va ajouter à sa liste noire des dizaines de pétroliers étrangers commerçant avec le Venezuela, selon Reuters

Les États-Unis continuent de faire pression sur l'industrie pétrolière du Venezuela et imposent des restrictions aux acheteurs de matières premières du pays. Ainsi, selon Reuters, des dizaines de pétroliers étrangers se verront bientôt sous sanctions pour leur commerce avec le pays, en plus de ceux déjà ajoutés à la liste.
Sputnik

Les États-Unis envisagent d'imposer des sanctions à des dizaines de pétroliers étrangers pour commerce avec le Venezuela, ont déclaré vendredi 5 juin à Reuters des responsables américains.

Un Américain arrêté au Venezuela dit qu'il était projeté d'enlever Maduro aux USA, selon une vidéo d'interrogatoire
Certaines sanctions pourraient être annoncées bientôt alors que d'autres pourraient être imposées plus tard si l'activité commerciale du Venezuela continue d’enfreindre les restrictions américaines, a déclaré l'un des responsables sous couvert d'anonymat.

Une telle décision pourrait perturber le commerce maritime mondial en augmentant fortement les tarifs des pétroliers.

Les navires qui pourraient être ciblés sont 25 superpétroliers, qui peuvent chacun transporter au maximum deux millions de barils de pétrole, et 17 petits navires, indiquent les sources.

«L'effet net peut être un message clair à tous les propriétaires de navires: considérez le Venezuela comme une zone interdite», a déclaré un haut responsable américain.

Quatre compagnies maritimes déjà sanctionnées

Après avoir imposé des sanctions à la compagnie pétrolière d'État vénézuélienne Petroleos de Venezuela (PDVSA) début 2019, l’administration Trump a placé mardi 2 juin sur la liste noire quatre compagnies maritimes, accusées d'aider Nicolas Maduro, que Washington considère comme Président illégitime.

«Les ports d’immatriculation, les compagnies maritimes et leurs fournisseurs/vendeurs associés doivent être avertis: les transactions illégales avec le régime illégitime de Nicolas Maduro au Venezuela pourraient vous exposer à des sanctions financières et économiques paralysantes», a prévenu mardi 2 juin le Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche dans un tweet.

 

Discuter