«L’Éthiopie ne sera jamais une source de mal à son voisin et elle s’est toujours aidée pour la paix et la sécurité au Soudan et dans les autres pays de la région», a déclaré le responsable.
Des relations historiques
Alors que l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan s’apprêtent à s’assoir autour de la table des négociations sur la question épineuse et source de tensions des eaux du Nil, Ngosso Talahon a affirmé que son pays «n’entrera jamais en guerre contre le Soudan quels que soient les problèmes et privilégiera la voie du dialogue».
Il a par ailleurs annoncé que «des négociations sont toujours en cours» entre les deux pays pour régler le problème des frontières.
Une zone frontalière turbulente
Lors d’une déclaration à la télévision nationale, le porte-parole de l’armée soudanaise, le général de brigade Amer Mohamed Al Hassan, a accusé l’armée éthiopienne d’avoir soutenu les milices qui se sont introduites sur le sol soudanais.
«Soutenues par l’armée éthiopienne, les milices ont attaqué de nombreuses zones le long de la frontière entre l’Éthiopie et le Soudan et ont confisqué des ressources soudanaises», a-t-il déclaré, précisant que «l’armée soudanaise les a repoussées».
Et de conclure que le soudan souhaite «donner une chance à la diplomatie [pour régler le problème de la frontière, ndlr] avec l’Éthiopie, avant qu’une guerre totale ne soit déclenchée entre les deux pays».