Le Président Trump a partagé une lettre attribuée à son ancien avocat John Down qualifiant certains manifestants de «terroristes». Ces protestataires ont participé à un rassemblement «pacifique» le 1er juin près de la Maison-Blanche, avant d’être dispersés par la police avec du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, indique CNN.
«Les faux manifestants près de Lafayette [Square, ndlr] n’étaient pas pacifiques et ne sont pas réels», affirme l’avocat dans cette publication partagée sur le compte Twitter du chef d’État américain, sans citer aucune preuve.
«Ce sont des terroristes qui utilisent des étudiants remplis de haine oisive pour l’embrasement et la destruction. Ils ont abusé et manqué de respect envers la police alors qu’elle préparait la zone pour le couvre-feu de 19h», précise la lettre.
Trump visé par une plainte
Ce tweet a été publié après que plusieurs participants à cette manifestation avaient déposé plainte contre Donald Trump, le secrétaire à la Défense Mark Esper et d’autres hauts fonctionnaires américains pour violation du premier amendement de la Constitution des États-Unis concernant la liberté d’expression et le droit de se rassembler pacifiquement.
La gestion présidentielle du mouvement né suite au meurtre de George Floyd a été fustigée par l’ancien chef du Pentagone, James Mattis. Selon ses dires, Donald Trump est le premier Président de son vivant, qui essaye de diviser le peuple américain.
Manifestations aux États-Unis
Le meurtre de George Floyd, homme noir étouffé par un policier américain lors d’une interpellation musclée à Minneapolis le 25 mai, a provoqué une vague de protestations et de violences urbaines à travers tout le pays. De nombreux rassemblements ont été émaillés de tensions entre manifestants et forces de l’ordre. Face aux actes de pillage, le régime de couvre-feu a été décrété dans plusieurs villes américaines.