Certains des célèbres manuscrits millénaires dits de la mer Morte, dont le plus ancien texte biblique en hébreu, ne viennent pas du désert où ils ont été retrouvés, conclut une étude sur l'ADN de fragments de ces parchemins relatée par l'AFP.
Les documents les plus anciens remontent au 3e siècle avant J.-C. et le plus récent a été rédigé en l'an 70. Voulant tracer la provenance des manuscrits, des chercheurs israéliens ont étudié l'ADN de leurs fragments écrits sur des peaux animales.
Une étude qui a duré 7 ans
Ils ont ainsi découvert que certains textes n’étaient pas écrits sur des peaux de vaches ou de moutons comme ils l’avaient toujours estimés, mais sur des peaux de chèvres. «Cela prouve que ces manuscrits ne viennent pas du désert où ils sont été retrouvés», explique à l'AFP Pnina Shor, chercheuse à l'Autorité israélienne des antiquités.
«Nous pourrons enfin trouver la réponse à la question essentielle de l'identité des auteurs de ces manuscrits et ces premiers résultats vont avoir une répercussion sur l'étude de la vie des juifs à l'époque du Second Temple», assure-t-elle.