«Les vraies élites c’est nous», affirme Didier Raoult

Dans une vidéo publiée mardi 2 juin, Didier Raoult, que certains font passer pour un pourfendeur des élites, dit qu’il ne faut pas inverser la réalité car les vraies élites «c’est nous». En ce qui concerne ses détracteurs, il estime que «ce sont les seconds couteaux».
Sputnik

Le professeur Didier Raoult, hissé aux premiers rôles de la communication médiatique en raison de sa contribution au traitement du Covid-19, mais aussi suite au «LancetGate», a publié une vidéo mettant les choses au point.

Le microbiologiste, qui s’est qualifié de «star des maladies infectieuses», a expliqué qui étaient les vraies élites du pays.

«Il ne faut pas inverser les choses. Il y a une haine des vraies élites, les vraies élites, c’est nous, en réalité. Les gens disent pourquoi les élites ne nous aiment pas. Ce n’est pas les élites qui ne nous aiment pas, c’est eux qui n’aiment pas les élites», a-t-il détaillé.

Un cursus à faire rêver

Ségolène Royal: Véran «s’est dépêché, comme s’il y avait une espèce de vengeance contre Raoult»
Pour justifier cette idée, il a cité son cursus qui pourrait faire «rêver à peu près n’importe qui». 

«J’ai été le plus jeune président de l’Université de France, le plus jeune président des médecins, le plus jeune de tous les professeurs de la classe exceptionnelle, le professeur le plus ancien dans le grade le plus élevé de tout ce pays en médecine, j’ai tout eu dans ma vie. C’est moi l’élite», constate Didier Raoult.

«Les seconds couteaux sont contre moi»

Il reconnaît cependant que de temps en temps son pays «a des crises dans lesquelles il veut décapiter son élite la plus connue et la plus représentative».

Et de dévoiler qui sont ses principaux critiques eu égard au traitement à l’hydroxychloroquine.

«L’élite n’est pas contre moi, ce sont les seconds couteaux qui sont contre moi. Ce ne sont pas les stars, c’est ceux qui n’ont pas réussi dans le métier.»

«C’est la vie, c’est banal.»

Dans la vidéo, le professeur est une nouvelle fois monté au créneau en faveur de l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour soigner le coronavirus.

Évoquant l’étude de la revue The Lancet, il a affirmé que «cinq personnes dans un office» ne pouvaient pas faire plus qu’il en avait fait avec ses équipes de plus de 250 personnes et qu’il y avait une «différence entre les données réelles et les données digitales».

«C’est qu’il y a une différence entre la réalité et un article qu’on est capable de faire avec un ordinateur sans avoir vu un seul malade», a-t-il signalé.
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