«J’ai mûrement réfléchi à la manière dont je pouvais mener cette campagne dans des circonstances exceptionnelles, politiques et personnelles. J’ai beaucoup travaillé sur le dispositif pour nous permettre d’y aller la tête haute, tenir, trouver les ressources en moi» a déclaré Agnès Buzyn, selon des propos rapportés par l’AFP.
Le 26 mai, Agnès Buzyn a réaffirmé à ses colistiers, par visioconférence, sa volonté de conduire la liste LREM aux municipales de Paris. Pourtant, des doutes subsistaient sur son état d’esprit. En effet, l’ancienne ministre de la Santé devait tenir une réunion, le 26 mai à huit heures du matin, avec 16 autres têtes de liste du parti présidentiel. Une réunion annulée la veille au soir, sans plus de détails, a indiqué Le Monde. D’aucuns s’inquiétaient donc qu’elle hésite à se maintenir, au vu des critiques qui l’attendent au sujet du coronavirus, d’où probablement cette visioconférence destinée à rassurer ses troupes.
«Je suis bien candidate au 2e tour. Avec mon total engagement», a martelé l’ex-ministre de la Santé lors de cette visioconférence.
Mission accomplie? «Oui, elle a hésité, mais maintenant je la sens extrêmement déterminée», a déclaré mardi Gaspard Gantzer, tête de liste LREM dans le VIe arrondissement. Malgré ce regain d’enthousiasme, la victoire semble quasiment impossible. Au lendemain du premier tour, elle obtenait 17,3% des suffrages, loin derrière ses principales concurrentes Anne Hidalgo (29,3%) et Rachida Dati (22,7%).
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