Le plus pauvre de tous les continents est sur le point d’instituer une zone de libre-échange à l’instar de l’Europe afin de couper court à ses difficultés économiques. Cette zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) dont le projet a été conçu indépendamment de la pandémie de coronavirus devait être lancée le 1er juillet, rapporte CNBC.
Son ouverture a été cependant reportée en raison de la pandémie pour ne pas distraire les dirigeants nationaux.
La plus grande zone au monde
L’AfCFTA doit devenir la plus grande zone de libre-échange au monde réunissant 1,3 milliard d’habitants et cumulant un PIB d’un montant de 3.400 milliards de dollars.
Les matières premières exportées reviennent avec une valeur ajoutée
De nombreux financiers interrogés par CNBC estiment que la création de la zone aura un fort impact sur le développement de l’économie continentale car de nombreuses nations africaines n’ont pas de productions propres de différents biens, dont de première nécessité, et sont confrontées à des difficultés face à l’impossibilité de les importer de Chine et d’autres pays en dehors du continent.
«Un problème commun du commerce intercontinental est que les nations africaines extraient et exportent des matières premières, qui sont ensuite transformées en produits ailleurs et renvoyées avec une valeur ajoutée substantielle», signalent les experts.