Des chercheurs de l'université du Québec ont mis en lumière l’impact positif d’un régime végétalien sur l’endurance lors de pratiques sportives.
L’étude, publiée dans l’European Journal of Clinical Nutrition, conclut que le groupe de végétaliens avaient une meilleure VO2 max (consommation maximale d’oxygène) que les omnivores. Un facteur qui influe directement sur l’endurance.
«On a mis des femmes sur le vélo à un certain niveau de leur VO2 max et on leur a dit de pédaler jusqu’à épuisement. Les végétaliennes pouvaient faire du vélo plus longtemps que les omnivores. Leur endurance était clairement meilleure», explique à Radio-Canada le docteur Antony Karelis, professeur à l’université du Québec à Montréal et auteur de l’étude.
Sur les autres critères calculés, les végétaliens et les omnivores faisaient jeu égal. Les scientifiques ont néanmoins noté une force musculaire légèrement inférieure pour le haut du corps chez les végétaliens, lors d’exercices comme le développé couché.
Plus de glucides et d’antioxydants
Diverses hypothèses existent pour tenter d’expliquer cette différence de niveau d’endurance. Le docteur Karelis déclare à Radio-Canada que la présence importante de glucides et d’antioxydants dans le régime végétalien peut jouer un rôle.
«Quand vous mangez plus de glucides, vous avez plus de glycogène musculaire et c’est prouvé depuis longtemps que vous aurez ainsi une meilleure endurance. On sait aussi qu’une diète qui est riche en antioxydants permettra d’avoir une meilleure endurance», explique-t-il au média canadien.
Les profils inflammatoires plus favorables des végétaliens pourraient aussi favoriser une meilleure endurance, précise l’étude.