Malgré une efficacité encore remise en cause et l’avertissement des autorités sanitaires sur les effets secondaires, Donald Trump a annoncé prendre de l’hydroxychloroquine tous les jours de manière préventive contre le coronavirus. Le directeur de l'IHU de Marseille, qui prône depuis le début de la pandémie l’utilisation de ce médicament, a tenu dès le lendemain à clarifier les choses.
«Je ne suis pas au courant, je ne suis pas son médecin traitant», a-t-il lancé, interrogé sur Radio Classique sur cette approche du Président américain.
Le professeur a rapidement tenu à rappeler que l'hydroxychloroquine ne peut être considérée comme dangereuse.
«Dramatisation d'un médicament banal»
«Je voudrais qu'on remette les choses en perspective et voir à quel point il y a eu une hallucination collective des médias et de certains dirigeants sur l'hydroxychloroquine, qui est l'un des médicaments les plus prescrits au monde. Tous les médecins en ont déjà prescrit», a ajouté Didier Raoult.
«Il y a eu une dramatisation d'un médicament banal, classique, on a inventé de tout, des arrêts cardiaques, etc... Cela doit être préventif de la folie, car ceux qui ne veulent pas en prendre deviennent fous. Il y aura un examen à faire de comment les médias se sont emballés», a-t-il conclu.
Deux études mettent en doute l'efficacité de l'hydroxychloroquine
Selon une autre étude française, l'hydroxychloroquine n'a pas réduit les admissions en réanimation ou les décès de patients atteints du coronavirus.