Dans une interview accordée à BFM TV, le Président français a été invité à commenter les possibles «erreurs de communication autour de la pénurie des masques».
«Les choses ont été dites, les choses ont été gérées», a-t-il dit ajoutant qu’il existe «une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture, que le gouvernement a prise et qui, je le pense, était la bonne».
«Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, des tensions»
Emmanuel Macron a également affirmé qu’«il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée, et nous n’avons jamais été en rupture. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, des tensions, c’est cela qu’il faut regarder pour le corriger et pour prévenir».
«On voit bien que cela nous amène à changer de logique en profondeur sur certains de ces sujets, qui paraissaient totalement innocents. Mais ayons collectivement l’honnêteté de dire qu’au début du mois de mars, même encore plus en janvier ou en février, personne ne parlait des masques, parce que nous n’aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ces masques pour les soignants», a tenu à souligner le Président.
Les paroles de Macron font réagir
Les propos d’Emmanuel Macron sur les masques ont été mal perçus par l’opposition qui s’est exprimée sur les réseaux sociaux.
«Comment le Président peut-il oser dire cela alors que son gouvernement a MENTI sur l’utilité même des masques justement pour cacher la pénurie?», s’est indignée Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national.
«Nous demandons des masques et des tests depuis des mois!», a lancé Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.
«C'est au-delà des mots, de l’entendement», a écrit, quant à elle, Danièle Obono, porte-parole de La France insoumise.