L’université de Hasselt et l’université catholique de Louvain se proposent de lancer, en collaboration avec l'hôpital AZ Nikolaas à Saint-Nicolas et l'hôpital universitaire d'Anvers, une étude en vue d’établir s’il existe un lien entre la pollution de l’air et l’évolution du Covid-19, a annoncé le professeur Tim Nawrot de l’université de Hasselt, cité par Sudinfo.
«Il apparaît dans diverses études que la pollution de l’air influe sur le système immunitaire et donc, également, sur les réactions inflammatoires dans les poumons. Afin de rendre fiables de telles analyses, il va falloir se pencher sur les données de 400 à 500 patients», a-t-il estimé.
Selon certaines informations, des patients habitant dans des zones polluées ont une évolution moins favorable de la maladie.
«La pollution de l’air n’est évidemment pas le seul facteur déterminant. Il y en a d’autres comme le poids et l’âge. Des analyses vont commencer dès cette semaine chez les premiers patients», a ajouté Tim Nawrot.
L’étude durera plus d’un an.
D’autres études
Cette étude n’est pas la seule dans ce domaine. Le Guardian a relaté le 24 avril que des chercheurs italiens avaient détecté la présence du coronavirus dans des particules d’air pollué. Ils ont analysé la qualité de l’air sur un site industriel et un autre endroit urbain, et ont identifié un gène hautement spécifique au Covid-19 dans plusieurs échantillons.
Une analyse statistique, venant recouper les données recueillies sur le terrain, suggère un lien entre des niveaux de pollution importants et des taux d’infection élevés dans le nord de l’Italie.